Il existe une légende sombre qui entoure la fontaine du bon saint Gengoult. On raconte que cette fontaine était le théâtre d’une terrible tragédie impliquant une femme adultère, son mari trompé, et un amant sans scrupules.
La femme, étant volage, avait juré par serment à son mari qu’elle lui était toujours fidèle, en plongeant son bras dans l’eau de la fontaine. Mais l’eau, qui était fée, réagit aussitôt en devenant brûlante comme les flammes de l’enfer, enserrant le bras de la femme parjure. Elle ne pouvait plus le retirer.
Le mari trompé, nommé Gengoult, demanda l’aide de la divine providence pour sauver sa femme. Avec sa bénédiction, la femme fut libérée de son emprise, mais l’amant se présenta sur les lieux. Fou de jalousie et de rage, il poignarda Gengoult à mort et enleva la femme sur son cheval.
Le destin, quant à lui, ne tarda pas à punir ces criminels. La femme adultère, qui riait de sa liberté nouvellement acquise, fut atteinte subitement d’une maladie qui la rendit grotesque et repoussante. Elle était incapable de retenir les gaz qui s’échappaient continuellement de son corps, faisant d’elle un objet de dégoût pour tous ceux qui l’approchaient.