Au cœur de Saint-Vulfran, se tenait jadis un trésor historique : le lézard empaillé, mesurant pas moins d’1,50 m. Mais qu’était-ce vraiment que ce lézard ? Pour beaucoup, c’était probablement un ex-voto, un objet sacré, un don fait à la divinité en remerciement ou en demande d’une grâce.

L’année 1940 reste gravée dans les mémoires. En effet, un bombardement a malheureusement effacé de notre patrimoine ce précieux lézard. Cependant, son histoire, elle, est loin d’être oubliée. Vous voyez, ce n’était pas un simple lézard. D’après les anciens, il avait une façon bien particulière de se nourrir. En effet, il avait l’habitude, la nuit tombée, de ronger la cire des cierges. Encore plus étonnant, il buvait l’huile des veilleuses. Si vous aviez des doutes, il suffisait de suivre les taches grasses qu’il laissait derrière lui. Un vrai petit coquin, ce lézard !

Mais attendez, l’histoire ne s’arrête pas là. Une légende locale raconte que ce lézard avait un complice, et pas n’importe lequel : un énorme crapaud. Ensemble, ils formaient un duo digne d’un film d’aventure. Imaginez un peu : le crapaud, grâce à sa capacité à se gonfler, soulevait les dalles du cimetière. Ceci permettait à notre lézard d’entrer dans les tombes et d’en sortir, surtout lors de certaines nuits mystérieuses de l’année. Leur butin ? De la viande qu’ils subtilisaient à l’étal des bouchers. Une vraie équipe de choc !

Alors voilà, la prochaine fois que vous passerez près de Saint-Vulfran, souvenez-vous de cette incroyable légende du lézard et de son fidèle complice, le crapaud. Une histoire qui traverse le temps, malgré les aléas de l’histoire.

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